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Essai Impériale 400 chez BENELLI.
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Essai Impériale 400 chez BENELLI.
ESSAI BENELLI IMPERIALE 400 (A2) : IMPÉRIALE DE DOUCEUR.
SOURCE : MOTO STATION.COM
Premier regard : 3,5/5
Points positifs
Points négatifs
SOURCE : MOTO STATION.COM
4399 € | 21 ch | 205 kg |
Premier regard | |
Vie à bord | |
Moteur | |
Comportement | |
Équipement |
Benelli propose une moto vraiment vintage dans sa gamme actuelle avec l’Imperiale 400. Ce modèle homologué A2 montre une douceur de tous les instants et même quelques surprises ! Quoi qu’il en soit, elle a de quoi être une alliée du quotidien.
La gamme Benelli commence à avoir « de la gueule », passez-nous l’expression. Entre les roadsters plutôt sportifs, les trails routiers, un custom façon power cruiser, des Leoncino rétros, ça commence à devenir sérieux. Tant mieux pour les concessionnaires.
Avec l’Impériale 400, Benelli tend vers le rétro, voire le charme désuet du old school comme on peut l’apprécier pour une Kawasaki W800 par exemple. Cette moto classique rend hommage aux monos Anglais de la fin des années 60. Elle fait clairement penser aux motos de chez Royal Enfield et tout particulièrement à la célèbre Bullet. Techniquement, elle s’en approche beaucoup.
Premier regard : 3,5/5
Peut être n’est elle pas aussi distinguée et légitime qu’une Royal Enfield Bullet, mais la Benelli Imperiale 400 ne montre aucune réelle faute de goût. Inclinée sur sa béquille latérale pour mieux capter les rayons du soleil ou droite comme un « i » sur sa centrale, elle a fière allure.
L’ambiance vintage fonctionne parfaitement. L’équipe design de Benelli, qui siège à Pesaro en Italie depuis la première guerre mondiale, transmet ses doléances en Chine où QJIAN JIANG (Q.J), propriétaire de Benelli depuis 2005, fabrique toutes les motos. Reconnaissons que le bureau Italien s’est bien débrouillé pour dessiner une moto simple et qui se veut multi market.
Côté look, l’ambiance plus que rétro est respectée à bord de la Benelli Imperiale 400 : peu d’éclat mais pas de faute de goût !
Certaines pièces manquent toutefois d’un peu de finesse, à l’image de la ligne d’échappement dont le silencieux est trèèès long et volumineux. Toutefois, il doit répondre parfaitement aux contraintes d’homologation. Le moteur monocylindre, refroidi par air, est assez épuré dans sa présentation, mais le traitement noir intégral ne met peut être pas ses belles ailettes en avant. Le célèbre Lion de Pesaro, sculpté sur la culasse, se montre bien discret. Question de goût… Quoi qu’il en soit, la Benelli Impériale 400 répond tout à fait aux attentes au niveau de l’emballage rétro.
Vie à bord : 3/5
La Benelli Imperiale 400 est assez longue et étroite ; Comme les motos de l’époque dont elle s’inspire. Sa selle, située à 780 mm, adopte une forme généreuse pour y loger toutes les tailles de jean’s. Pour poser les deux pieds à plat, 1m72 (environ) suffit visiblement. La position de conduite est naturelle : pas de repli excessif au niveau des genoux, bras juste fléchis, buste redressé… et rien n’entrave le regard vers l’horizon.
Les repose-pieds pilote sont fixes (c’est si rare !) et montés vraiment à l’ancienne, sans platines attenantes. De fait, ils peuvent gêner les mollets lors des manœuvres assis en selle. Ca n’arrive pas souvent non plus. Les commodos sont conformes aux standards, aucun problème de ce côté. La simplicité du tableau de bord a le mérite de ne pas passer des heures pour comprendre son fonctionnement.
Côté passager, si la selle est bien rembourrée, elle est assez étroite. Les repose-pieds arrière sont un peu trop relevés et la poignée de maintien pas évidente à utiliser… Pour quelques kilomètres en ville, ça ira bien, mais l’escapade rallongée en bord de mer sera plus pénible. C’est un peu dommage car c’est une moto qui devrait pleinement se savourer à deux.
Moteur : 3,5/5
Un moteur monocylindre de cette cylindrée (374 cm3 réels), en principe, ça devrait marteler un peu à bas régimes par manque de souplesse, laisser entendre ses coups de piston, être vigoureux à mi régime et manquer d’allonge… Raté ! Le monocylindre de la Benelli Imperiale 400 ne retient pas beaucoup de ces grands principes intimement liés à cette architecture ! Dès le démarrage, il montre une discrétion étonnante et pratiquement aucune vibration ! L’arbre d’équilibrage est pour le moins efficace.
La sonorité est feutrée et au moins l’Imperiale 400 ne dérangera pas vos voisins si vous la démarrez tôt le matin pour aller au travail. La commande d’embrayage est juste un poil ferme, à peine, et la sélection s’avère évidente.
Et si vous vous attendiez à jouer du sélecteur en ville par manque de souplesse, c’est perdu ! Le monocylindre est étonnant de souplesse. Il est presque aussi souple qu’un bicylindre en V ! En ville, il est tout à fait envisageable de conserver la seconde, voire la troisième même à bas régimes. C’est tout de même un point fort en usage quotidien et le débutant fraîchement récompensé pour son permis A2 n’en sera que plus rassuré.
Une grande souplesse moteur, point de vibrations à bord de la Benelli Imperiale 400, voilà déjà des traits de caractère inhabituels pour un mono !
Ensuite, le moteur se montre linéaire et disponible. En revanche, n’attendez pas non plus cette crête de couple à mi régimes qui donne un caractère crapuleux et tonique lorsqu’on ouvre à mi régimes. La poussée est continue ou presque jusqu’aux abords de la zone rouge. En réalité, même s’il accepte de monter à haut régime (tout est relatif, 5 500 trs/min), ce moteur montre bien que sa zone de confort se situe entre 2 500 et 4 000 trs/min. On navigue alors toujours dans cette plage de régimes avec une conduite particulièrement paisible.
Clairement, ce moteur n’est pas sportif. Il est souple, linéaire, progressif et se satisfait d’un usage tranquille façon moto-boulot-dodo et de la balade à un rythme apaisé. Dans ce registre, il fait tout à fait le job. Il se fait même oublier côté sélection. Ce sera donc un allié précieux au quotidien, les jours de convoyage entre le boulot et le cocon familial, sous la grisaille, à Dunkerque…
Une tranche de vie qui respire la gaîté me direz-vous, mais il faut savoir apprécier le caractère débonnaire de cette mécanique qui ne vous prend jamais en traître et nul besoin d’antipatinage avec 21 poneys ! En revanche, dès que l’on navigue sur le couple sur les petites routes, le temps semble défiler aussi lentement que le compteur et l’on savoure alors pleinement le sens de l’expression « balade à moto ». Elle est faite pour ça… Elle donnerait presque envie de rouler en jet, visage au vent malgré le sentiment d’insécurité que cela procure.
On en vient à regretter alors la sonorité trop discrète de l’échappement. En plus, le ramage aurait été à la hauteur du plumage…
Comportement : 4/5
Il suffit de jeter un oeil furtif à la Benelli Imperiale 400 pour comprendre qu’elle n’a rien de sportif. Et si c’est le cas pour son moteur, ça l’est tout autant pour la partie-cycle. Attention, un comportement non sportif ne veut pas dire non rigoureux et encore moins malsain.
C’est le contraire ici. D’ailleurs, la Benelli Imperiale 400 est plutôt homogène. Nadège, la féminine de la station encore sous le régime du permis A2, nous a avoué avoir trouvé l’Imperiale 400 très facile à conduire, presque autant que sa Honda CB500F pourtant plus légère sur la balance. La Benelli avoue tout de même 205 kg tous pleins faits.
Sur la Benelli, tout est souple : moteur, fourche, amortisseurs (quoique, un peu fermes ceux là), freinage… C’est donc une moto qui ne sera pas très incisive en entrée de virage. Elle plonge un peu au freinage et pompe un tout petit peu sur ses suspensions à la relance. Le léger désaccord entre la fourche très souple et la paire d’amortisseurs un peu fermes n’est pas rédhibitoire sur une moto destinée à la promenade.
Gare à l’angle prononcé dans les appuis à droite, le long silencieux peut lécher le sol, constituant alors un point de contact dur… ça n’est jamais bon.
Le freinage, assisté de l’ABS, est suffisant. Puissance en rapport avec la philosophie et feeling hors de critique. Elle est homogène. Son comportement se veut plus confort que sport et c’est totalement raccord avec l’esprit.
Equipements : 3/5
Moto rétro, vintage à souhait, cette Benelli imperiale 400 ne justifie pas d’avoir un équipement pléthorique. Toutefois, les commodos fonctionnent bien. Il y a les warnings, un avertisseur sonore décent. Le tableau de bord est complet pour une moto de ce genre, avec jauge à essence et indicateur de rapport engagé quand même ! La moto comporte deux béquilles, une batterie facilement accessible.
Certes, n’attendez pas un phare à signature leds, un compteur moderne avec affichage ambiancé façon Triumph… Mais, la Benelli s’affiche à partir de 4 399 €. C’est dit…
Des regrets ? Oui, un porte paquet aurait été parfait sur cette moto un brin utilitaire dans l’âme.
Verdict essai Benelli Imperiale 400 : pour le prix d’une occasion et dans quel état ?
Benelli propose là une moto simple, qui ne triche pas. On la regarde, on sait qu’il s’agît d’une rétro au caractère paisible et c’est exactement ça ! Côté surprises, le monocylindre se montre étonnant de souplesse et de facilité, vraiment ! Au point de se montrer trop discret en sensations. A défaut de poussée caractéristique, Benelli aurait pu soigner la bande son.
Au moins, pour débuter, pour « commuter », pour se balader, ce moteur s’avère tout à fait adapté. Aucun vice de comportement et un confort suffisant. Dommage que le passager soit un peu moins bien traité que le pilote.
Une moto donc sans histoire, facile, agréable si c’est ce que l’on recherche. Le rapport qualité prix, à 4 399 € s’avère alors assez intéressant. A ce prix là, peu de concurrentes. Reste le marché de l’occasion avec des motos sans doute plus charismatiques comme une Triumph Bonneville ou une Kawasaki W (650/800), mais à quel kilométrage et dans quel état ? ça se discute…
Benelli Imperiale 400 : informations pratiques
- Prix : 4 399 €
- Coloris : noir, gris, rouge
- Garantie : 2 ans, pièces et main d’oeuvre, kilométrage illimité
- Homologation : Euro4, permis A2
Points positifs
- Ambiance rétro au RDV
- Souplesse et facilité du moteur
- Comportement sain
- Agréable au quotidien, en balade
- Tarif attractif
Points négatifs
- Echappement trop présent visuellement et...
- Trop discret à l'oreille
- Linéarité du moteur
- Accueil perfectible pour le passager
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Date d'inscription : 03/10/2020
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